Commandé avant 13 heures : expédié le jour même!
Compléments alimentaires aux dosages optimaux
Conseils en Micronutrition et Service client :
06 14 81 43 21

Comment soutenir sa thyroïde ?

Introduction

La thyroïde est une glande endocrine située à la partie antérieure et inférieure du cou. Elle est formée par 2 lobes et contient 4 autres glandes à l’arrière : les parathyroïdes qui ont pour fonction de réguler le taux de calcium sanguin.

La glande thyroïde synthétise les hormones thyroïdiennes qui vont intervenir dans la régulation de nombreuses fonctions métaboliques et le développement psychomoteur.

Régulation sur le métabolisme de base :
– production de chaleur,
– régulations des systèmes digestif (digestion, sécrétion des enzymes digestives, péristaltisme),
– cardiaque (rythme cardiaque normal),
– nerveux,
– des hormones sexuelles,
– croissance et développement du cerveau du foetus,
– sur les muscles striés, l’hyperthyroïdie va entraîner une fonte musculaire et l’hypothyroïdie un ralentissement de la contraction musculaire.

Les cellules thyroïdiennes captent l’iode circulant et le concentrent vers le colloïde.
Les hormones thyroïdiennes sont fabriquées au niveau de l’hypothalamus qui secrète la TRH (Thyrotropin- releasing hormone) qui va stimuler l’hypophyse, qui à son tour va secréter la TSH (Thyroid Stimulating Hormone).

La thyroïde synthétise et secrète de la T4 (Tétraiodothyronine – thyroxine) qui est la forme de stockage et qui sera transformée en T3 (Triiodothyronine) qui est la forme active. Plus de 80% de la T3 est dérivée de la T4 par désiodation dans les tissus périphériques.
La T4 a une petite activité hormonale, elle a une longue demi-vie (8 jours) et sert de réservoir ou de prohormone pour la T3.
La T4 est convertie (dans la plupart des tissus) en T3, la forme active qui se lie aux récepteurs nucléaires et à la reverse T3 (rT3), une forme d’hormone thyroïdienne sans activité métabolique.

Il existe un phénomène de “feedback négatif” qui inhibe la production de TSH par l’hypophyse. La sécrétion des hormones thyroïdiennes est régulée par la TRH et la TSH.

Pour maintenir sa thyroïde en bon état de fonctionnement, il est important d’éviter le stress, les régimes alimentaires stricts, les déficits nutritionnels, la diète protéinée sur du long terme.
Une détox hépatique doit être pratiquée au moins 2 fois par an.

Quels nutriments faut-il apporter à notre thyroide ?

L’iode et la L-Tyrosine sont les précurseurs des hormones thyroïdiennes.

L’iode

  • Est un composant essentiel des hormones thyroïdiennes,
  • Les apports en iode se font d’abord par l’alimentation (poissons, crustacées, coquillages, algues, oeufs et produits laitiers, viandes et céréales) qui est absorbés par le tube digestif,
  • Un apport d’iode alimentaire, en quantité suffisante est nécessaire pour éviter les hypothyroïdies de l’adulte et de l’enfant,
  • Les apports recommandés sont de 150 à 200 µg/jour (taux fixés par l’Institut National de Médecine) chez les plus de 14 ans.
    Ces taux doivent être augmentés chez la femme enceinte, jusqu’à 300 µg/jour.
    En France, 90% des enfants ont une carence en iode.
    Pour doser l’iode, il faut pratiquer une iodémie (sang) et une iodurie (urines).
  • Conséquences de la carence en iode : répercussions cérébrales chez le foetus, retard scolaire chez les enfants. Hypothyroïdies, goîtres, nodules et infertilité.
    D’où l’importance d’en consommer suffisamment, il faut l’absorber et cet iode doit entrer dans la cellule du follicule thyroïdien.

L-Tyrosine

  • Est un acide aminé indispensable pour faire de la T4,
  • Notre organisme peut la synthétiser à partir de la phénylalaline, grâce à la phénylalaline hydroxylase,
  • Le fer et la vitamine B3 sont des cofacteurs indispensables au fonctionnement de la phénylalaline hydroxylase,
  • D’où l’importance d’en consommer suffisamment, il faut l’absorber et il faut du fer pour transformer la phénylalaline en tyrosine.
  • En cas de stress, la tyrosine est détournée vers les catécholamines (dopamine, adrénaline, noradrénaline) au détriment de la thyroïde.

Oméga-3 

    La fluidité membranaire doit être optimale pour que les récepteurs à la TSH soient fonctionnels, que le transport de l’iode se fasse bien et que l‘enzyme TPO (thyroperoxydase) convertisse correctement les ions iodures en iode oxydé.
    L’iode oxydé sera alors incorporé à la thyroglobuline (TG) pour la synthèse des hormones thyroïdiennes.

    Sélénium

    Dans le follicule thyroïdien, l’iode fixé sur la tyrosine est catalysé par une enzyme : la thyroperoxydase ou TPO qui nécessite du peroxyde d’hydrogène (H²O²) pour être activée. cette réaction d’activation va produire des radicaux libres qui seront désactivés par le glutathion peroxydase (GPX) qui est dépendant du sélénium.

    La TPO a besoin de fer, de vitamine E, de zinc, de manganèse, de molybdène et de vitamine A sous forme de bêta-carotène.

    S’il existe une carence en sélénium, ne pas donner d’iode chez les personnes en hypothyroïdie car cela augmente le stress oxydatif. Le sélénium est le cofacteur de la 5′-désiodase qui est l’enzyme de conversion de la T4 en T3.

    La conversion de T4 en T3 se produit essentiellement dans le foie grâce à l’action d’une famille d’enzymes : les 5′-désiodase.

    Guggul

    Le guggul (Commiphora mukul ou myrrhe commune) est un petit arbuste dont la résine est utilisée en médecine Ayurvédique. Ses guggulstérones ont une action favorable sur la thyroïde en augmentant la production d’hormones thyroïdiennes. Il va améliorer la conversion de l’hormone T4 en T3, et donc augmenter la concentration sanguine de l’hormone T3.
    La gomme résine apporte des propriétés anti-radicalaires et stimule la thyroïde. Il a aussi des propriétés détoxifiantes et des effets bénéfiques sur l’hypothyroïdie, le poids en excès, la peau…
    Apporte des effets anti-âge sur tous les tissus et renforce le système immunitaire.

    Magnésium

    Il est nécessaire pour l’activation de l’adénosine triphosphate (ATP) et la réplication et la transcription de l’ADN. Le magnésium agit comme un cofacteur pour plusieurs enzymes et réactions enzymatiques et est également impliqué dans le métabolisme des hormones thyroïdiennes.
    Il est impliqué dans la régulation de la sensibilité des récepteurs hormonaux thyroïdiens.
    Dans la population générale, la carence en magnésium est fréquente et est associée à une altération de la fonction thyroïdienne.

    Ashwagandha

    Ou Withania somnifera ou ginseng indien, provient de la médecine ayurvédique. C’est une plante adaptogène qui a de remarquables propriétés dans la gestion du stress. Elle apaise le système nerveux. Elle peut soutenir la fonction thyroïdienne en augmentant la production d’hormones et en équilibrant la thyroïde.
    Une étude montre que cette plante peut être bénéfique pour normaliser les indices thyroïdiens chez les patients hypothyroidiens subcliniques. (voir étude 5/ en bas de l’article)

    Vitamine D3

    C’est un régulateur de la réponse immunitaire. Des études ont démontré que sa carence est en lien avec les maladies auto-immunes.

    ZINC

    C’est cofacteur de nombreuses enzymes impliquées dans plusieurs processus physiologiques, notamment la synthèse et le métabolisme des hormones thyroïdiennes

    Vitamines du groupe B

    B1, B2, B3, B6 : Les vitamines du groupe B sont des cofacteurs de synthèse, de conversion de T4 en T3 et d’activité de la T3.
    B 12 : Il a été retrouvé des carences chez des patients atteints d’hypothyroïdie. C’est aussi un cofacteurs dans la production des hormones thyroïdiennes.


    Apports alimentaires

    Il est indispensable d’apporter des protéines chaque jour ;
    – environ 0,85 g de protéines brutes / kg de poids et par jour pour un adulte,
    – 1,2 g/kg/jour pour les femmes enceintes ou qui allaitent,
    – 1,5 g/kg/jour pour les sportifs. (recommandations OMS)

    Concernant la L-tyrosine, on la trouve dans les produits laitiers, les oeufs, la volaille, les amandes, les avocats, la banane, graines de courges, etc…

    La phénylalanine : fromages, poissons, viandes, blanc d’oeuf, soja, pois chiches, cacahuètes…

    Le fer : viandes rouges, foies animaux, boudins, jaunes d’oeuf, lentilles, haricots secs, persil frais, fruits de mer, algues…

    Sélénium : poissons, foie de veau, huitres, noix du Brésil (sélénium aussi), algues Kombu, abats, tomate, brocoli, oignon, champignons shiitakes…

    Oméga 3 : petits poissons gras sauvages, noix, huile de colza, huile de lin, graines de lin…

    Zinc : huitres, poissons, foie de veau, volailles, céréales complètes, jaune d’oeuf, levure de bière, graines de courges, sésame, chia, les grains entiers…

    Manganèse : riz brun, graines de soja, citrouille, légumineuses, noix, amandes, noisettes, huitres, moules…

    Vitamine A : huile de foie de morue, foie, jaune d’oeuf, patate douce, carotte, potiron, pissenlit, persil…

    Vitamine E : huile de germe de blé, de maïs et de tournesol, huile de foie de morue, noix, noisettes, amandes, céréales complètes, oeufs…

    Vitamine D : huile de foie de morue, les poissons gras tels que le hareng, les sardines, le saumon et le maquereau…

    Magnésium : bigorneaux, chocolat noir, amandes, légumineuses (haricots secs, lentilles), légumes verts foncés et fruits secs…


    Etudes publiées

    1/ Le Rôle de la Nutrition sur la Fonction Thyroïde (étude de 2024) : https://pmc.ncbi.nlm.nih.gov/articles/PMC11314468/

    2/ Gugulu (Commiphora mukul) induit la production de triiodothyronine: implication possible de la peroxydation lipidique :
    Une diminution concomitante de la LPO a également été observée dans le foie, le site principal de la génération T3, suggérant que l’augmentation induite par le gugulu de la concentration de T3 est médiée par la LPO.”
    https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/10503949/

      3/ “Rôle du Zinc dans le système endocrinien”. Etude publiée en Janvier 2019 : https://www.researchgate.net/profile/Saltuk-Baltaci/publication/331438506_Review_The_role_of_zinc_in_the_endocrine_system/links/5e1ffc32458515ba208a861e/Review-The-role-of-zinc-in-the-endocrine-system.pdf

        4/ Importance du Manganèse dans la croissance et le métabolisme des hormones thyroïdiennes :
        https://link.springer.com/article/10.1007/BF02784175

        5/ Rôle de la vitamine E :
        https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/14677760/

        6/ Efficacy and Safety of Ashwagandha Root Extract in Subclinical Hypothyroid Patients :
        A Double-Blind, Randomized Placebo-Controlled Trial
        https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/2882915

          Vous ne pouvez pas copier le contenu de cette page.